Macbeth, de Shakespeare :
le labyrinthe des tourments
À la Comédie-Française, Silvia Costa met en scène le texte admirablement traduit par Yves Bonnefoy, qui emporte avec lui l’imagination du public jusqu’au plus profond de la folie humaine. Elle en bride par instants la violence, mais sans porter atteinte à l’effroi provoqué par cette traversée.
Par Philippe Leclercq, critique
Moman – Pourquoi les méchants
sont méchants,
de Jean-Claude Grumberg :
remède contre « la blouse »
À la Scala, Noémie Pierre met en scène l’histoire d’une mère et de son fils que les mots bistournés rapprochent et protègent de la guerre, dans une petite cahute pleine de fantômes, de jours vides et de rires. Elle s’inspire d’un texte de Jean-Claude Grumberg initialement pour la jeunesse et vraiment pour tout âge.
Par Philippe Leclercq, critique
Les Papillons du bagne,
de Jean Rolin :
le marché du papillon en Guyane
Le morpho, qui prolifère dans la forêt amazonienne, sert de fil conducteur dans ce récit semi-autobiographique où l’écrivain voyage en prenant les chemins de traverse, n’hésitant devant aucun détour, aucune péripétie, au gré de son instinct et de ses envies.
Par Norbert Czarny, critique littéraire
Écrire ou coder,
la littérature face à l’IA
L’incursion de l’intelligence artificielle dans la littérature ne date pas d’hier, mais sa montée en puissance depuis quelques mois témoigne d’une mobilisation des écrivains dont Nathalie Azoulai dans Python, mais aussi Jonathan Werber, Émilien Dereclenne, Kazuo Ishiguro, Ria Kuden, Laura Sibony… Analyse.
Par Alain Beretta, professeur de lettres
New York, New York,
de Jillian et Mariko Tamaki :
le tour de la pomme
Dans ce récit mené à train d’enfer, deux Canadiennes se retrouvent à New York pour les vacances. Les visites de la ville se mêlent aux sentiments et aux projections personnelles, dans une palette de mauve, noir et sépia.
Par Philippe Leclercq, critique